ABSTRACTThe issue of the Freedom of Communication Paths, emphasizes Charles Dupuis in the introduction to his course, is one of the issues in which the opposition, not to say the antagonism, of nationalism and internationalism, the sovereignty of States and the general interest of the society of States appears in a very prominent form. The author successively focuses, in his course, on the issues of the high seas, the territorial sea, the maritime territory, the straits, maritime canals, international rivers and a navigable waterway of international concern, the railways, freedom of transit, and air communications.
La question de la liberté des voies de communication, souligne Charles Dupuis en introduction de son cours, est une de celles où apparaît en plein relief l'opposition, pour ne pas dire l'antagonisme, du nationalisme et de l'internationalisme, de la souveraineté des États et de l'intérêt général de la société des États. L'auteur s'intéresse successivement dans son cours aux questions de la haute mer, de la mer territoriale, du territoire maritime, des détroits, des canaux maritimes, des fleuves internationaux et des voies navigables d'intérêt international, des chemins de fer, de la liberté du transit et des communications aériennes.
ABSTRACTCharles Dupuis writes in his course that it is certainly easier to outlaw the war on paper than to ban it from reality. The Kellog Pact, the author continues, assumes that the first means of safeguarding peace, namely that all powers are and will always be peaceful, is sufficient for everything; that, therefore, the second means, the intimidation of the belligerent by the preponderance of the forces of the pacific, is superfluous. Governments are reluctant to act as if the supposition were justified, without being, it seems, aware of the contradiction between the principles they display and the conduct they hold. International law is, therefore, somewhat uncertain between rules of idealism that go beyond the realities against which governments consider it necessary to protect themselves. In order to account for the general rules of the law of nations, the author examines the question of sovereignty approached by the author from different angles.
Charles Dupuis écrit dans son cours qu'il est assurément plus aisé de proscrire la guerre sur le papier que de la bannir de la réalité. Le Pacte Kellog, poursuit l'auteur suppose que le premier moyen de sauvegarder la paix, à savoir que toutes les puissances sont et seront toujours pacifiques, suffit à tout ; que, dès lors, le second moyen, l'intimidation des belliqueux par la prépondérance des forces des pacifiques, est superflu. Les gouvernements se montrent peu enclins à agir comme si la supposition était fondée, sans avoir, semble-t-il conscience de la contradiction entre les principes qu'ils affichent et la conduite qu'ils tiennent. Le droit international se trouve, dès lors, quelque peu incertain entre des règles d'un idéalisme qui dépassent les réalités contre lesquelles les gouvernements jugent nécessaire de se prémunir. Pour rendre compte des règles générales du droit des gens, l'auteur étudie la question de la souveraineté, qu'il aborde sous un grand nombre d'angles différents.
ABSTRACTThe author points out that, from the Roman Empire to the present day (1937), Europe first and then the world hovered between the international organization and the anarchy of sovereignties. First, the author focuses on the rudimentary projects of international organization, theoretical order, like that of Sully. He then presents a precise and complete project of the Abbot of Saint Peter to restore perpetual peace in Europe, and later the project of Adam Czartoryski. Finally, he studies an essay on international organization with the European Executive Board.
Depuis l'Empire romain jusqu'à nos jours (1937), note l'auteur, l'Europe d'abord, puis le monde, ont oscillé entre l'organisation internationale et l'anarchie des souverainetés. L'auteur s'intéresse dans un premier temps aux projets rudimentaires d'organisation internationale, d'ordre théorique, comme celui de Sully. Il présente ensuite le projet précis et complet de l'abbé de Saint Pierre pour rendre la paix perpétuelle en Europe, puis le plan d'Adam Czartoryski. Il étudie enfin un essai d'organisation internationale avec le Directoire européen.