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ABSTRACTRaoul Benatter reminds us in the introduction of his course that the term country of personal law refers to countries whose legal systems, on one hand, determine the law applicable to the personal status by the sole criterion of the membership of an individual in an ethnic, a religious or a national community, and on the other hand, incorporate a personal law in the personal status that includes not only the status and capacity of individuals, but also matrimonial regimes, successions, wills, and donations. The author examines in his course the method of settlement of interpersonal conflicts in domestic law by comparing with international conflicts of law, then in a second part to draw the consequences of the transposition into private international law of the approach of domestic law on the concepts of qualification of the lex fori, on the referral, on the domain, and the control of the application of the foreign law, as well as the role which, in the approach, can be attributed to public order and to the fraud of the law, and then to examine the solutions to the questions of marriage, divorce, and filiation.
Raoul Benatter rappelle en introduction de son cours que l'on désigne par pays de droit personnel les pays dont les systèmes juridiques, d'une part déterminent la loi applicable au statut personnel par le seul critère que constitue l'appartenance d'un individu à une communauté ethnique, religieuse ou nationale, et, d'autre part, rangent dans le statut personnel tout un ensemble du droit privé comprenant non seulement l'état et la capacité des personnes, mais aussi les régimes matrimoniaux, les successions, testaments et donations. L'auteur se propose d'examiner dans son cours la méthode de règlement en droit interne des conflits interpersonnels en les comparant avec les conflits internationaux de loi, puis dans une seconde partie de tirer les conséquences de la transposition en droit international privé de cette conception du droit interne sur les notions de qualification de la lex fori, sur le renvoi, sur le domaine et le contrôle de l'application de la loi étrangère, ainsi que le rôle qui, dans cette conception, peut être attribué à l'ordre public et à la fraude à la loi, et de passer ensuite à l'examen des solutions qui, dans cette optique, sont apportées aux questions du mariage, du divorce, et de la filiation.
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