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L’Islam et le droit des gens (Volume 60)
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ABSTRACTAfter a presentation of some preliminary concepts on Islam and Law of Nations, especially with regard to the political state of the world at the time of Muhammad, Ahmed Rechid focuses on the international relations in the state of peace, then on international relations in the state of war and on what Islam authorizes and prohibits in international relations.
Après l'exposé de quelques notions préliminaires sur l'Islam et le droit des gens, notamment en ce qui concerne l'état politique du monde à l'époque de Mahomet, Ahmed Rechid étudie les rapports internationaux dans l'état de paix, puis les rapports internationaux dans l'état de guerre et sur ce qu'autorise et interdit l'Islam en matière de relations internationales.
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- ABSTRACT
- NOTICE BIOGRAPHIQUE
- PRINCIPALES PUBLICATIONS JURIDIQUES
- NOTIONS PRÉLIMINAIRES Le professeur Ahmed Rechid a fait précéder son cours d’une allocution dont nous croyons devoir extraire et insérer ici les passages essentiels : MESDAMES et MESSIEURS, — Avant d’aborder le sujet de mon étude, laissez-moi vous dire quelques mots pour écarter certaines préventions possibles et afin qu’il ne me reste aucun scrupule. — Au cours de mon exposé, je suivrai l’exemple d’Ernest Nys, qui a écrit un bref essai sur Les rapports des Arabes et des Byzantins, envisagés du point de vue du droit des gens, et, comme lui, je serai amené à faire souvent des incursions dans le domaine de l’histoire et à mettre en regard les peuples de religions différentes que le cours des événements a placés vis-à-vis les uns des autres et qui, plusieurs siècles durent, ont lutté les uns contre les autres au nom de leurs croyances. Une étude de droit des gens, surtout si elle est nécessairement comparée, ne peut se passer de l’appui et de la lumière de l’histoire. Les actes et les paroles des hommes : tels sont les commentaires des principes de tout système, de toute discipline religieuse ou autre; ma lanterne a donc besoin de cette jurisprudence pour bien éclairer le chemin que je suivrai, me flattant d’y être accompagné de cet auditoire d’élite. Sans cette lumière, Mesdames et Messieurs, souvent nous serons dans le vague, ne pouvant distinguer ni traits ni contours, ce qui été tout mérite à une étude laborieuse dont les éléments et matériaux sont tirés d’un domaine non encore bien exploré en Occident. — Cependant, encore qu’il soit constant que les chrétiens du Moyen Age et des premiers temps de la période suivante avaient bien tort de se croire autorisés par le saint Evangile dans leurs agissements envers les mahométans (je fais allusion à la grande erreur des Croisades), soit à l’égard d’autres peuples non chrétiens (par exemple, les autochtones d’Amérique), ma tâche n’en sera pas moins délicate : il me faudra contrôler mes paroles, parfois au risque même de la parfaite clarté et de la précision, pour veiller à ce qu’aucun sentiment ne s’éveille autour de moi mettant mon impartialité en doute. Or, mon étude n’est qu’une fidèle synthèse méthodique des préceptes de l’Islam relatifs au droit des gens et le rappel indispensable des événements où les enseignements de cette religion ont trouvé l’occasion d’être mis en pratique. C’est une étude, en somme, absolument objective, ù laquelle je me suis scrupuleusement gardé de mêler la moindre parcelle de moi-même. En faisant ce travail, je me suis dégagé de tous mes sentiments de mahométan pour me mettre au service exclusif de la Science et de la Vérité. — Les contrastes que vous remarquerez dans mon exposé ne sont aucunement faits dans l’intention de louer ou de blâmer, de rehausser ou de rabaisser les uns ou les autres des actes et acteurs mis en regard : ils sont faits uniquement pour arriver à des constatations véridiques et concluantes. — Tels sont, Mesdames et Messieurs, les quelques mots que j’ai voulu vous dire avant d’avoir l’honneur de vous exposer mon étude. Au reste, je suis fermement convaincu que vos lumières me dispenseront de recourir dans mon exposé à des détours et précautions.
- PREMIÈRE PARTIE - LES RAPPORTS INTERNATIONAUX DANS L’ÉTAT DE PAIX
- DEUXIÈME PARTIE - LES RAPPORTS INTERNATIONAUX DANS L’ÉTAT DE GUERRE
- BIBLIOGRAPHIE
L’Islam et le droit des gens (Volume 60)
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