(156,054 words)
ABSTRACTWithin the framework of his course, Professor Pierre Mayer, Professor at the University of Paris I, uses a certain number of opposite or complementary paired concepts: conflicts of laws and jurisdictions, of course, but also rules and decisions, rules of conduct and rules of decision, substantive rules and procedural rules, the state legal system and the State, jurisdiction and “relevance”, co-ordination and co-operation… Those concepts that are unusual or controversial are explained by the author as they are introduced. One of these necessitates the division of the course into chapters. The concept is about the distinction between abstract points of view and concrete points of view of the legal system. The abstract points of view are expressed in the rules; the concrete points of view can be expressed in decisions, and in particular in judgements, but they can also be simply virtual: a virtual concrete point of view attributable to a legal system is the point of view that system would take regarding a particular private situation, if that situation was subjected to its decision-making capacity. Co-ordination does not follow the same direction according to whether it is carried out from the abstract point of view (chapter II) or the concrete point of view (chapter III) of the foreign legal system. Interferences can occur between the two types of points of view (chapter IV). The author starts the course by describing the internal functioning of the legal system (preliminary section), then highlights the basic components of co-ordination, which leads him to an examination of the concept of co-ordination itself, what legal systems it addresses and to whom the task of co-ordinating falls (chapter I).
Pierre Mayer Dans le cadre de son cours, Pierre Mayer, Professeur à l’Université de Paris I, utilise un certain nombre de couples de notions opposées ou complémentaires : conflits de lois et de juridictions, bien sûr, mais aussi règles et décisions, règles de conduite et règles de décision, règles substantielles et règles de concrétisation, ordre juridique étatique et Etat, compétence et « relevance », coordination et coopération... L’auteur les explicite, pour ceux qui ne sont pas classiques ou qui sont controversés, au fur et à mesure de leur introduction. L’un d’entre eux commande la division du cours en chapitres. Il s’agit de la distinction entre points de vue abstraits et points de vue concrets de l’ordre juridique. Les points de vue abstraits sont exprimés dans les règles ; les points de vue concrets peuvent être exprimés dans des décisions, et notamment dans des jugements, mais ils peuvent aussi être simplement virtuels : est un point de vue concret virtuel imputable à un ordre juridique la position qu’il adopterait au sujet d’une situation privée particulière si celle-ci était soumise à son pouvoir de décision. La coordination ne suit pas les mêmes chemins selon qu’elle s’effectue avec le point de vue abstrait (chapitre II) ou avec le point de vue concret (chapitre III) de l’ordre juridique étranger. Il arrive que des interférences se produisent entre les deux types de points de vue (chapitre IV). Mais avant d’exposer ce qu’il en est, l’auteur, après avoir décrit le fonctionnement interne de l’ordre juridique (section préliminaire), dégage les éléments de base de la coordination, ce qui l’amène notamment à déterminer en quoi elle consiste, quels ordres juridiques en sont l’objet et qui en est l’agent (chapitre I).
Purchase
Purchase instant access for 1, 7 or 30 days on the home page of this publication.
Institutional Login
Log in with Open Athens, Shibboleth, or your institutional credentials
Personal login
Log in with your brill.com account
All Time | Past Year | Past 30 Days | |
---|---|---|---|
Abstract Views | 38 | 38 | 7 |
Full Text Views | 144 | 144 | 13 |
PDF Views & Downloads | 300 | 300 | 28 |
(156,054 words)